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CARESSE, sculpture.

CARESSE, A.Giacometti.

30X40cm 1/25

300,00 €

À propos de l'artiste

PASCAL THERME

Pascal Therme, Photographe professionnel de reportages, vit à Paris, a collaboré avec Elle Décoration Croatie, Women’s Wear Daily, Trax magazine,  a réalisé des reportages Corporate, après une vingtaine d’années passées aux côtés des Couturiers et Créateurs des grandes Maisons de Prêt à Porter et de Couture . Voir les sections Reportages.

Durant cette période, ses reportages ont été largement exploités par les Services de Communication de ces maisons et diffusés dans la presse mode Internationale. On retrouve une part de ces photographies dans les « beaux livres » dernièrement parus, de Kenzo, Ed. Rizzoli NY, Montana, Ed. L'Editeur, Dries Van Noten, deux éditions différentes, Musée des Arts Décoratifs, Lanoo Editions, Jean Paul Gaultier, Ed. Musée des Beaux Arts de Montréal, Lecoanet Hemant chez Snoeck editions.

Une nouvelle activité de critique et de rédactions d'articles pour L'Autre Quotidien se poursuit depuis 2017. 

Il poursuit son travail artistique dont une part se trouve disponible sur cette boutique en ligne.

Voir toutes les sections du site www.pascaltherme.com

En savoir plus

Tirage pigmentaire Fine Art Noir et blanc 30X40cm, margé blanc, numéroté 25/25, signé au dos, certificat joint, sur papier baryta Haehnemüle 315g.

CARESSE, sculpture, d'A.Giacometti, photographié au centre Pompidou. exposition Le surréalisme et l'objet, Mars 2014. Marbre réalisé par Diego Giacomettii d'après le plâtre conçu par Alberto. Titre attribué, malgré les mains.

"Caresse relève, plus encore que cette dernière œuvre, du désir de Giacometti de « trouver une solution entre les choses pleines et calmes, et aiguës et violentes » (lettre à Pierre Matisse, 1947), aspirations contraires qui font toute l’ambivalence plastique et conceptuelle de sa production des années 1932-1934. Pleine et calme : d’un côté, un volume compact, poli comme un œuf, modulé en lignes courbes qui s’enflent comme celles d’un ventre de femme enceinte (la gravure de deux mains « négatives » de part et d’autre du marbre renforce encore l’allure de « flanc » humain de l’objet). Aiguë et violente : de l’autre côté, trois entailles orthogonales (« le côté vertical et horizontal de toute tête » pour Giacometti) creusant le volume brutalement, le trouant à la manière d’une bouche ouverte dans un crâne. Ainsi, un versant de la pierre évoque un ventre renvoyant à la vie, l’autre une tête déjà entamée par la mort : Giacometti conçoit avec ce marbre, dont le titre initial fut Malgré les mains avant d’être Caresse , une figure janusienne à l’impossible solution « entre le mort et le vif », thème fondateur qui habite toute son œuvre." 

Agnès de la Beaumelle. Source : Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007

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