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POÉTIQUE FRANÇAISE 100 ÉLÉMENTS

POÉTIQUE FRANÇAISE 100 ÉLÉMENTS

140X115cm 1/12

1 400,00 €

À propos de l'artiste

PASCAL THERME

Pascal Therme, Photographe professionnel de reportages, vit à Paris, a collaboré avec Elle Décoration Croatie, Women’s Wear Daily, Trax magazine,  a réalisé des reportages Corporate, après une vingtaine d’années passées aux côtés des Couturiers et Créateurs des grandes Maisons de Prêt à Porter et de Couture . Voir les sections Reportages.

Durant cette période, ses reportages ont été largement exploités par les Services de Communication de ces maisons et diffusés dans la presse mode Internationale. On retrouve une part de ces photographies dans les « beaux livres » dernièrement parus, de Kenzo, Ed. Rizzoli NY, Montana, Ed. L'Editeur, Dries Van Noten, deux éditions différentes, Musée des Arts Décoratifs, Lanoo Editions, Jean Paul Gaultier, Ed. Musée des Beaux Arts de Montréal, Lecoanet Hemant chez Snoeck editions.

Une nouvelle activité de critique et de rédactions d'articles pour L'Autre Quotidien se poursuit depuis 2017. 

Il poursuit son travail artistique dont une part se trouve disponible sur cette boutique en ligne.

Voir toutes les sections du site www.pascaltherme.com

En savoir plus

POÉTIQUE FRANÇAISE 100 ÉLÉMENTS, TIRAGE 140X115cm.  COMPOSITION RÉALISÉE À PARTIR DU LIVRE LES AUTOGRAPHES DES POÈTES FRANÇAIS,  CETTE FOIS PORTÉE À 100 ÉLÉMENTS DANS UNE CONSTRUCTION PLUS VOLATILE, COMME UN IMMENSE COEUR CENTRAL EN FUSION. 

TIRAGE PIGMENTAIRE 80X100CM SUR PAPIER FINE ART  numéroté 1/12 e couleur jet d'encre pigmentaire  sur Bright White Hahnemühle 310g, margé blanc.

POÉTIQUE FRANÇAISE, 100 éléments, disponible également sur demande en 90X74CM ... 

 POÉTIQUE FRANÇAISE d'après les autographes des poètes français, est issue de ma première période de création qui cherchait à établir visuellement, par la photographie, des assemblages d'images, autour d'un thème, ici, les autographes des poètes français, de Villon à Cendrars, Apollinaire, Baudelaire, Prévert, Ponge, Nouveau, Lamartine, La Fontaine, Corneille, D'Aubigné, Du Bartas, Montaigne, dans un déploiement de bien des figures et des écritures, fréquentées sur les bancs du lycée, de l'université.

 Il y a là, non seulement la figure du poète, son portrait, le jeune Rimbaud, le visage tourmenté de Baudelaire, celui piquant de Saint John Perse, le visage fuyant de Breton, puis l'écriture manuscrite, la signature, le tremblement du graphisme et de la main, quand les mots saignent ou jaillissent de la plume, ce frottement qui fait signe, issu de l'encre et de l'âme, un jais (jet) de lumière qui énonce...Des yeux issus de son feu, comme aurait pu l'écrire René Char, les mots se clarifient ou s'épaississent, selon leur ordre, dans l'énonciation du poème, ce bateau ivre qui ne cesse de rouler à l'infini du flot de la vie et des mots, du Verbe, du créé et de l'incréé, pour produire toujours ce feu qui éclaire et qui consume... 

Il s'agissait déjà d'hommages, à tous ceux aimés, médités, poètes et compagnons de toujours. C'est pourquoi ce tableau photographique est Rouge, feu, flammes, cendres plus tard, au sommet de sa pipe qui fume à l'air du temps, fragrance issue du songe et de mon désir à rendre un peu de ma vigueur sensible à tous ceux qui sont ici et tous ceux qui n'y sont pas, au glissement de ma photographie et de leur présence, toujours vivante, toujours inspirante. Ainsi j'évoque Clément Marot, Christine de Pisan, Marie de France, certaines enluminures, Guillaume de Machaut, qui reçut le premier le nom de poète, vers 1350, les pendus de Villon, du XV siècle et, surtout, toute la poésie romantique de Nerval à Hugo...

Certains mots apparaissent, des fragments de texte s'exposent, des dates, des lettres qui insufflent un message discret, voire mystérieux, emblématique, lacunaire, " poésie, gloire" en serait sans doute un peu une allitération visuelle, qui, par les yeux, avec ces écritures, ces graphies fluides, amples, serrées, déliées, se réfugient dans l'ombre du temps, quand tout se dit aussi dans la suspension du silence...évoque, voyage, revient à soi....

Ce travail n'a cessé d'habiter, en plusieurs formats mes différents appartements, lieux de vie, du petit format au très grand, je pourrais ajouter à leur intention ce constat de les avoir vu toujours vibrants, vivants toujours vivants…

Que devons nous à la langue ? est aussi la question de toute création, de tout médium, quand la photographie voit le texte, qu’il faut prendre un peu de cette brièveté, dans l’occultation de ce qui n’est pas objectivement nécessaire et qui, au fond, l’est de plus en plus, de plus en plus souvent. Se disculper de cette affolante course devant le blettissement du non Esprit de l'époque, pour reprendre Esprit, par la lettre même et le corps du poème…

En passant devant le tableau, fugitivement, un rappel se fait, tout en discrétion en un éclair, l' attention se mobilise, un lien se renforce...

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