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JULIA ON THE HILL

JULIA ON THE HILL 80X120CM 1/12

80X120CM 1/12

1 600,00 €

À propos de l'artiste

PASCAL THERME

Pascal Therme, Photographe professionnel de reportages, vit à Paris, a collaboré avec Elle Décoration Croatie, Women’s Wear Daily, Trax magazine,  a réalisé des reportages Corporate, après une vingtaine d’années passées aux côtés des Couturiers et Créateurs des grandes Maisons de Prêt à Porter et de Couture . Voir les sections Reportages.

Durant cette période, ses reportages ont été largement exploités par les Services de Communication de ces maisons et diffusés dans la presse mode Internationale. On retrouve une part de ces photographies dans les « beaux livres » dernièrement parus, de Kenzo, Ed. Rizzoli NY, Montana, Ed. L'Editeur, Dries Van Noten, deux éditions différentes, Musée des Arts Décoratifs, Lanoo Editions, Jean Paul Gaultier, Ed. Musée des Beaux Arts de Montréal, Lecoanet Hemant chez Snoeck editions.

Une nouvelle activité de critique et de rédactions d'articles pour L'Autre Quotidien se poursuit depuis 2017. 

Il poursuit son travail artistique dont une part se trouve disponible sur cette boutique en ligne.

Voir toutes les sections du site www.pascaltherme.com

En savoir plus

JULIA ON THE HILL, 80X120CM 1/12, FRAGMENTATION RÉALISÉE À PARTIR DE 40 ÉLÉMENTS COUVRANT UN CHAMP VISUEL DE 280 DEGRÉ, DONNANT LIEU À UNE FUSION DES ÉLÉMENTS DONT LES SÉPARATIONS DANS LE MONTAGE ONT ÉTÉ GOMMÉES, AFIN DE REVENIR À UNE PHOTOGRAPHIE SANS SUTURE, LISSE.

JUlia on the Hill, Connemara, Irlande, 40 éléments.

Julia on the Hill a été réalisé en Irlande au Connemara, l'été 2010. C'est une composition de 40 éléments sur un angle de 280 degrés environ, et, formellement le point d'aboutissement des fragmentations. Ici tous les raccords d'images ont été gommés, afin d'arriver à un moyen format lisse, unifiée. Aucune des sutures n'apparait plus. Ce pourrait être une photographie classique de prime abord... sauf qu'à bien regarder quelque chose cloche... mais quoi?

La Direction Artistique des prises de vues, puis du montage a été de décomposer sur 280 degrés environ le paysage avec le personnage, un petit chaperon rouge, ma fille jouant le rôle, pour ensuite s'approcher d'un paysage royal, dans une profondeur égale à celle des paysages romantiques, Poussin, Canaletto. L'utilisation d'un 105 mm, jouant sut l'hyper focale, m'a permis de simuler le résultat optique de la Chambre 4X5 inches pour sa définition, une netteté du premier brin d'herbe à l'infini du ciel... comme par une vision parfaite.

La composition retrace un point de vue qu'aucune caméra, aucune optique ne peut rendre. La ré-écriture des raccords et du ciel, dans ces couleurs, comme l'aberration crée par la sensation d'éloignement du personnage, qui semble "flotter" dans l'espace, alors qu'il se trouvait à quelques pas, donc plus proche que ne le laisse supposer l'image finale, tout cela induit à penser que j'ai photographié ce jour là, l'espace du rêve, en couleur, où les distorsions sont fréquentes dans les souvenirs qu'on peut en avoir. D'où ces vers de Verlaine, où se joue à la fois l'évènement et sa mémoire soumise au temps.../ et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre...

La composition est alors un témoignage d'une approche de cet espace mental, autre psyché, dont nous avons liens, connaissances partielles, éventuellement messages, qui travaille en sous main, à l' écriture - du fragment en ce qui me concerne- comme si, toute révélation nécessitait de passer le miroir du visible, d'approcher les traces enfouies, de leur longue nuit, revenant au jour, orphique à ce moment du regard inavoué, devenue aussi talismanique...dans une double référence à la fois au mythe d'Orphée et à la poésie de René Char.

Qu'est-ce donc que cette nuit talismanique?
la nuit des Feuillets d'Hypnos, où le résistant mène souterrainement son combat, mais c'est aussi celle qui prodigue ses bienfaits au poète frappé d'insomnie, comme en témoigne le recueil de « talismans poétiques » publié en 1972, La Nuit talismanique qui brillait dans son cercle. René Char.

Un lien se forge également avec le palindrome cher à Debord et aux situationnistes: in girum imus per nocte ecce et consumimur igni en latin, que l'on peut traduire par : Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu) est emprunté à l'auteur latin Virgile. Il fait référence à des papillons attirés et consumés par un feu dans la nuit.

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